J’ai longtemps été perçue comme une femme forte. Organisée. Inspirante. Celle qui tient debout, même quand le vent souffle fort. Celle qui garde le sourire, livre les résultats, gère mille projets et qui avance coûte que coûte.
Et pourtant.
Derrière cette image, il y a eu des creux. Des tempêtes. Des silences.
J’ai vécu plusieurs burn-out.
Des périodes où je sentais que tout s’écroulait à l’intérieur, mais où je continuais d’avancer parce que je « n’avais pas le temps » de m’arrêter. Parce qu’il y avait trop de responsabilités. Trop d’attentes. Trop de gens qui comptaient sur moi.
Et pas assez d’espace pour juste être.
Quand on devient championne à se fuir soi-même
Chaque fois, je me suis relevée. Je suis repartie. J’ai replongé dans le tourbillon.
Mais à quel prix?
Je souriais, mais j’étais vide.
Je livrais, mais je n’écoutais plus mon corps.
Je faisais semblant que tout allait bien, alors qu’en dedans, je criais au secours.
Je vivais des hauts et des bas d’humeur que je ne comprenais pas toujours. Je me jugeais. Je me disais que je devais être plus forte que ça. Et pourtant, ce que j’aurais eu besoin d’entendre, c’est que c’est humain. Que c’est normal. Et que ça ne fait pas de moi une mauvaise leader, ni une mauvaise personne.
Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qu’on porte en silence
Le monde du travail valorise la performance, la résilience, l’efficacité. Mais il parle peu de la vraie résilience. Celle qui demande du courage. Celle qui nous oblige à plonger dans notre noirceur, à mettre des mots sur ce qu’on vit, et à demander de l’aide quand c’est nécessaire.
Pendant longtemps, j’ai caché mes fragilités.
Je les ai vues comme des faiblesses.
Aujourd’hui, je comprends que c’étaient mes plus grandes forces.
La reKOnnexion, c’est aussi ça : dire les vraies affaires
J’ai créé reKOnnexion parce que je sais ce que ça fait de se sentir seule, dépassée, déconnectée de soi.
Je sais ce que ça fait de vivre des up & down en silence.
Et je sais aussi à quel point le retour à soi peut être libérateur.
reKOnnexion, ce n’est pas juste un projet. C’est une réponse à ce que j’ai moi-même cherché pendant des années :
- Un endroit pour respirer.
- Un endroit pour être vrai.
- Un endroit pour arrêter de performer et commencer à se comprendre, se respecter, se prioriser.
Je n’ai pas tout réglé. Et je ne cherche plus à être parfaite.
Aujourd’hui, il m’arrive encore d’avoir des journées grises. De douter. De me questionner.
Mais je ne me juge plus. Je m’écoute. J’apprends à me traiter avec douceur, avec amour, avec bienveillance.
Et surtout, je veux transmettre ce message :
👉 Tu peux vivre des montagnes russes et être un.e leader solide.
👉 Tu peux avoir besoin de t’arrêter et mériter ta place.
👉 Tu peux tomber et te relever encore plus ancré.e, encore plus vrai.e.
À tous ceux et celles qui vivent ça en silence : je vous vois.
Je vous comprends. Et je vous tends la main.
Parce que la vulnérabilité n’est pas l’opposé de la force.
C’est la fondation de la vraie puissance.
Merci de me lire. Merci d’être là.
Et si mon histoire résonne avec la tienne, sache que tu n’es pas seul.e. Et que tu peux, toi aussi, te reKOnnecter.